Informations de base
Titre : Une rose couleur lilas
Tome 1 sur 2 : Miroir d'innocence
Extrait n°1 : Prologue
Tome 1 sur 2 : Miroir d'innocence
Extrait n°1 : Prologue
Extrait
Le soleil naissant de l’été avait inondé toute la ville de ses rayons chaleureux. On pouvait déjà sentir dans l’air l’excitation et la paresse de la fin des cours qui s’entremêlaient à l’odeur salée de la mer. Les sourires étaient de sortie en même temps que le soleil. Comme s’il contrôlait les humeurs et les goûts. Et pourtant, malgré tout cela, j’étais enfermée dans ma chambre. Mes yeux étaient clos et mon corps étendu de tout son long sur mon lit alors que je me laissais emplir d’une douce musique. C’est tout ce dont j’avais besoin après avoir marché sous ce soleil de plomb du lycée jusque chez moi.
Vacances. Ce mot me semblait agréablement doux. J’étais en vacances: deux longs mois de paresse suprême pour divaguer dans des rêves plus loufoques les uns que les autres en écoutant des chansons sur mon mp4. Je m’étais récemment intéressée aux morceaux de violons ainsi qu’à une chanteuse amatrice très douée. Il y avait aussi ce groupe qui n’était pas vraiment connu mais dont la musique m’avait rendue accroc seulement quelques temps avant cela, avant ce vendredi 27 Juin, dernier jour de cours. Mais la journée n’était pas terminée.
Je devais rejoindre ma mère et mon frère. Son école organisait une fête comme à chaque fois pour célébrer la fin de cette année. Cette perspective ne m’enchantait guère. Je savais que j’allais me retrouver seule au milieu de pleins de petits gnomes courants dans tout les sens pour faire tel ou tel jeu. Je me voyais déjà prise dans une bataille de pistolet à eau entre le clan des filles et celui des garçons. Je soupirais longuement en regardant les aiguilles de mon horloge défiler. Je me devais d’y aller, c’était la «tradition». Seulement, j’aurais aimé que ma meilleure amie soit présente comme l’année dernière, c’était tellement plus amusant !
Ma mère se trouvait à un stand de jeu et offrait un ticket à une mignonne petite fille. Elle me sourit en me voyant arriver et s’informa sur le déroulement de ma journée. Je la décrivais comme étouffante et légère à la fois puis je partis faire un tour. J’observais d’un œil détaché les enfants s’affairer en tous sens, les parents chercher discrètement un visage connu pour discuter et les maîtresses examiner avec curiosité la ressemblance ou le manque de ressemblance entre les adultes et leur progéniture. Tout ce petit monde s’agitait autour de moi et me rendait invisible. Je décidais alors de m’exiler dans un coin de la cour. Je posai mes yeux sur les barrières qui délimitaient l’école, sur ces barreaux rouillés, puis je ne les vis plus. Je regardais sans regarder. Je m’enfouissais à l’intérieur même de mes pensées. Je rêvais.
Vacances. Ce mot me semblait agréablement doux. J’étais en vacances: deux longs mois de paresse suprême pour divaguer dans des rêves plus loufoques les uns que les autres en écoutant des chansons sur mon mp4. Je m’étais récemment intéressée aux morceaux de violons ainsi qu’à une chanteuse amatrice très douée. Il y avait aussi ce groupe qui n’était pas vraiment connu mais dont la musique m’avait rendue accroc seulement quelques temps avant cela, avant ce vendredi 27 Juin, dernier jour de cours. Mais la journée n’était pas terminée.
Je devais rejoindre ma mère et mon frère. Son école organisait une fête comme à chaque fois pour célébrer la fin de cette année. Cette perspective ne m’enchantait guère. Je savais que j’allais me retrouver seule au milieu de pleins de petits gnomes courants dans tout les sens pour faire tel ou tel jeu. Je me voyais déjà prise dans une bataille de pistolet à eau entre le clan des filles et celui des garçons. Je soupirais longuement en regardant les aiguilles de mon horloge défiler. Je me devais d’y aller, c’était la «tradition». Seulement, j’aurais aimé que ma meilleure amie soit présente comme l’année dernière, c’était tellement plus amusant !
Ma mère se trouvait à un stand de jeu et offrait un ticket à une mignonne petite fille. Elle me sourit en me voyant arriver et s’informa sur le déroulement de ma journée. Je la décrivais comme étouffante et légère à la fois puis je partis faire un tour. J’observais d’un œil détaché les enfants s’affairer en tous sens, les parents chercher discrètement un visage connu pour discuter et les maîtresses examiner avec curiosité la ressemblance ou le manque de ressemblance entre les adultes et leur progéniture. Tout ce petit monde s’agitait autour de moi et me rendait invisible. Je décidais alors de m’exiler dans un coin de la cour. Je posai mes yeux sur les barrières qui délimitaient l’école, sur ces barreaux rouillés, puis je ne les vis plus. Je regardais sans regarder. Je m’enfouissais à l’intérieur même de mes pensées. Je rêvais.
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