dimanche 12 mai 2013

URCL : Tome II, Extrait 3

Je me suis rendue compte que ça fait super longtemps que je suis pas venue faire un tour sur ce blog. Je pensais que plus personne ne viendrait mais j'ai quand même reçu des commentaires et je suis vraiment désolée de ne pas y avoir répondu plus tôt !
Bon, pour me faire pardonner, il y a un extrait de mon deuxième tome de Une Rose Couleur Lilas que j'avais préparé depuis longtemps et que je vous offre enfin ! Heureux ? :P Et pour ceux qui n'ont pas encore lu le premier tome, un quatrième extrait vient d'être posté pour vous donner envie !

(Ma priorité est Mystery mais je vais me re-pencher sur URCL cet été. On ne sait jamais, peut-être que j'avais juste besoin d'un break et que l'inspiration va me revenir pour ce livre. ^^)



Informations de base


Titre : Une rose couleur lilas
Tome 2 sur 2 : Souffle d'éternité
Extrait n°3 : Chapitre 12 - Les traces du passé

Extrait 3


― Je t’avais dit de préciser que tu es ma fiancée pour qu’on ait une salle à nous seul, grogna Josh en s’asseyant en face de moi.
― Mais je ne le suis plus.
Il remua dans sa chaise puis ses yeux se posèrent sur mon bras.
― Rien de grave, l’assurais-je.
― Tu parles ! En cinq ans que nous avons été ensembles tu ne t’es jamais blessée puis je te laisse entre les mains de tes soit disant amis et en même pas un mois te voilà avec un bras en moins. Je savais protéger ce qui m’était cher, moi.
― Arrête s’il te plait. Ce n’est pas de leur faute.
― Bien évidemment… Ils sont si parfaits. Comment va William ?
Je souris légèrement en pensant à lui ce qui n’échappa pas à mon interlocuteur.
― Ça y est, tu es retombée dans ses filets ?
― Cela ne te regarde pas.
Un silence s’installe durant lequel Josh se contenta de m’observer.
― Au fait, repris-je, ton oncle n’est plus là. Il…
― Mort. Le jour avant son déplacement.
― Je suis désolée.
― Pas moi.
Un nouveau silence.
― Tu as passé un joyeux Noël ?
J’hochai la tête, me souvenant de ce matin à l’hôpital avec Will. Je faillis lui demander comment s’était passer le sien mais me ravisai à temps. Un Noël en prison, je ne suis pas certaine que cela soit très joyeux. Puis je me souvins de la raison de ma visite. Mes yeux rencontrèrent ceux de Josh qui me fixaient intensément tandis que je me donnais du courage.
― Ils nous ont offert une clémentine pour Noël, dit-il simplement. Je ne l’ai pas mangée. Je leur ai dit que si je ne voulais aucun autre cadeau que toi.
― Josh, répondis-je gênée. Il faut que je te dise quelque chose.
Il se redressa et posa ses coudes sur la table, m’écoutant attentivement.
― C’est la dernière fois que je viens te voir.
Il eut un rictus à la nouvelle.
― Ce n’est pas bon pour moi de venir ici. Il faut que je tire un trait sur le passé si je veux avancer. Je dois oublier, je veux oublier.
― Tu ne peux pas ! s’exclama-t-il. Lila, je n’ai que toi. Ma propre sœur ne croit même plus en moi maintenant. Elle n’est pas venue me voir une seule fois ! Tu ne peux pas me laisser seul. J’ai besoin de voir quelqu’un de temps en temps. Je ne veux pas devenir fou comme mon oncle. Je t’en supplies Lisa, ne fais pas ça. Ne me laisse pas.
J’avais presque oublié combien il pouvait être persuasif quand il le voulait. C’était difficile de ne pas avoir un peu de compassion pour lui malgré tout. Ou peut-être était-ce moi qui était trop sensible.
― Je suis désolée Josh mais il est temps que je pense un peu à moi.
Il m’attrapa la main et la serra de toutes ses forces. Il tremblait de rage et de désespoir. Moi je luttais pour ne pas tomber dans son piège infernal une nouvelle fois.

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URCL : Tome I, Extrait 4


Informations de base


Titre : Une rose couleur lilas
Tome 1 sur 2 : Miroir d'innocence
Extrait n°4 : Chapitre 37 - Ultime promesse

Extrait 4


Noël approchait à grands pas et quelques achats s’imposaient. Nelly, Jessica et moi-même nous retrouvâmes afin de régler ce problème entre filles. Je n’avais pas vu Jessica depuis le concours de danse et je fus contente de la voir aussi souriante.
Que diriez-vous d’un bon chocolat chaud ? nous proposa-t-elle une fois nos achats terminés.
Je vous suis n’importe où tant qu’il n’y a pas de Jake en vue, répondit Nelly.
Vous n’allez tout de même pas rester fâchés à cause de ce stupide concours ? ris-je.
Ce boulet ne sait pas danser et il ose dire que je n’ai pas le sens du rythme ! Mais c’est facile à dire pour toi, tu as gagné !
C’est vrai, ajouta Jessica, je ne savais pas que tu dansais aussi bien.
Oh, je ne suis pas si douée que ça. Dylan a fait tout le travail, c’était lui le meneur de la danse.
Je vis Jessica contracter un petit sourire forcé avant de détourner le regard alors que nous avancions vers la sortie du centre commercial.
C’est certain qu’avec un cavalier comme lui, c’est plus facile, grommela Nelly.
Ce n’est pas de ma faute si tu as absolument tenu à rester attachée à ton boulet.
Ne l’appelle pas comme ça ! elle réagit plus vite qu’elle ne réfléchit.
Tu l’as appelé ainsi la première, l’informai-je.
Arrête de faire semblant, Jessica revint dans la conversation. C’est évident que tu l’aimes toujours et que tu meurs d’envie qu’il te fasse des excuses pour que vous soyez de nouveau ensembles.
Elle nia totalement, prétendant que ce n’était qu’un crétin.
Je ne l’aime p…, commença-t-elle sans arriver à finir sa phrase. Je ne l’aime p…, reprit-elle vainement avant de lancer un cri de désespoir. Pourquoi je n’arrive pas à le dire ?!
Nous rîmes et Nelly, vexée, nous devança de quelques pas dès que le feu passa au vert. Elle traversa le passage piéton à toute allure ce qui nous fit rire de plus bel. Mon regard croisa celui de Jessica et j’aperçus à cet instant les étincelles dans ses yeux s’éteindre comme la flamme d’une bougie balayées par un souffle invisible. Son rire s’évanouit pour laisser place à un rictus sonnant étrangement faux. Je voulus lui demander ce qui n’allait pas mais elle détourna à nouveau les yeux, évitant mon regard interrogateur.
Au moment où nous posâmes le pied sur le trottoir, je me lançai avant que nous n’arrivions au niveau de Nelly.
Jessica…
Elle ne me laissa même pas le temps de continuer :
J’ai oublié un sac, me dit-elle simplement avant de faire demi-tour.
Ebahie, je la regardai traverser la route et mon cœur se serra. Une voiture noire sortit de nulle part et arriva à toute vitesse grillant le feu rouge et percutant la pauvre Jessica. Je me rappelle avoir crié son nom mais il était déjà trop tard. Le mal était fait.
Je me précipitai auprès de son corps sanglant étendu sur le sol et lui pris la main tandis que Nelly s’empressait d’appeler une ambulance. Je me penchai sur elle, pressant sa main de toutes mes forces.
Tiens bon Jess, je t’en pris !
Ses yeux bleus se posèrent sur moi et elle me sourit.
Lila, prononça-t-elle d’une voix faible et saccadée. Promet-moi de t’occuper de Benji et Dylan… Je ne veux pas qu’ils soient tristes par ma faute…
Non ! Tu vas le faire toi-même parce que tu ne vas pas mourir pour si peu. Tu es une battante, n’est-ce pas ? Promets-moi que tu vas te battre.
Les larmes dévalaient déjà mes joues, rendant ma positivité peu crédible. Jessica sembla attendrie.
Tu es une vraie amie Lila, si gentille et innocente. Je n’arrive même pas à t’en vouloir pour quoi que ce soit…
Jess…
Je veux que tu le saches… Tu seras toujours ma petite sœur, quoi qu’il arrive. Restes comme tu es. Promets-moi seulement de ne pas laisser Benji et Dylan seuls si jamais je ne m’en sors pas. Ils auront besoin de toi.
Les mots se coincèrent dans ma gorge et je ne pus lui répondre. J’hochai simplement la tête avant que les ambulanciers ne l’emmènent à l’hôpital.

On nous fit attendre dans un couloir de l’hôpital. Il y faisait froid mais peut-être était-ce mon imagination car les infirmiers allaient et venaient bras nus. Nelly s’était assise sur un petit banc installé là et se balançait nerveusement. Je m’étais rongé les doigts jusqu’à ce qu’ils deviennent rouges quand Benjamin apparut affolé suivit de sa mère. Au même moment, un médecin s’avança vers nous et demanda si nous étions de la famille de Jessica Vines.
C’est ma fille, prononça madame Vines d’une voix tremblante.
Nous restâmes tous silencieux, attendant le verdict. L’homme nous dévisagea puis se décida à parler.
Elle est vivante, annonça-t-il.

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vendredi 22 juin 2012

samedi 31 décembre 2011

News de fin d'année


L'année touche à sa fin. Que nous en reste-t-il ?

Pour ma part il y a...

* la fin de ma toute première fan-fiction Lila's destiny

* j'ai commencé à chanter dans des bars aussi et j'ai réussi à écrire quatre chansons qui ne font pas honte et dont je suis plutôt satisfaite

* j'ai fait l’acquisition d'une nouvelle guitare violette

* ma nouvelle fiction Mystery a fait son nid et semble plaire à quelques personnes malgré son univers totalement différent

* et la réécriture du second tome d'une rose couleur lilas avance toujours... Vous pouvez vérifier son avancement dans la colonne du milieu sous Mes Ecrits. J'en suis actuellement à 35% environ. J'espère que vous n'oublierez pas de l'acheter dès qu'il sera prêt !
D'ailleurs, pour vous remercier de votre patience, je vais vous offrir un nouvel extrait :



Informations de base


Titre : Une rose couleur lilas
Tome 2 sur 2 : Souffle d'éternité
Extrait n°2 : Chapitre 8 - Hostilités

Extrait 2


            Je trouvai l’appartement assez rapidement et ce fut Abby qui m’ouvrit. Will était apparemment en train de se doucher. Elle m’invita à l’intérieur et m’offrit à boire en attendant qu’il ait fini.

― Will ne m’a pas dit que tu allais passer, m’annonça-t-elle. Vous vous êtes enfin parlé ?

― En fait, il ne sait pas que je suis là. Je crois que j’avais un peu peur de lui parler jusque là mais j’ai vraiment besoin de savoir ce qu’il a à me dire.

― Je suppose. Pour être franche, depuis hier il agit vraiment bizarrement. Je n’arrive pas à le suivre et je doute qu’il sache lui-même ce qu’il veut. C’est assez fatiguant. Mais peut-être réussiras-tu à arranger ça.

            Une porte s’ouvrit et un homme apparut, une serviette blanche autour de la taille et une autre bleue dans la main qu’il frottait énergiquement sur sa tête pour sécher ses cheveux. J’eus du mal à me dire qu’il s’agissait de Will car ce n’était pas un corps d’adolescent qui me faisait face mais celui d’un homme dans toute sa splendeur. Mes joues bouillonnèrent et ce n’est que lorsqu’elles se mirent à picoter que je me rendis compte que je regardais fixement son torse. Je tournai la tête, honteuse, et vis du coin de l’œil la colère se dessiner sur le visage de Will.

― Oh Will, Abby se retourna vers lui, Lila est venue pour te parler.

            Il ne dit rien et se contenta de s’enfermer dans ce qui devait être la chambre en claquant la porte.

― Désolée, il semblerait qu’il déteste ne pas être présentable devant des invités.

            J’eus envie de répondre que je le savais très bien mais me retins à temps. Il m’avait avoué une fois ses complexes, notamment par rapport à Jake et il détestait quand je passai le voir sans prévenir alors qu’il venait de se réveiller. Et comment oublier la fois où il avait couru aux toilettes vexé lorsqu’il s’était retrouvé avec de la glace sur le visage durant notre voyage à Londres ?

― Excuse-moi un instant, dit-elle en disparaissant à son tour dans la chambre.

            Je dus patienter quelques minutes et laisser mon regard vadrouiller de droite à gauche. L’appartement était décoré assez sobrement, bien que plusieurs babioles roses ou violettes venaient indiquer qu’une femme vivait ici. La guitare, les médiators de toutes les couleurs et les chemises qui trainaient, elles, rappelaient que Will résidait aussi là. Une valise mauve à moitié-défaite trainait dans un coin. Partaient-ils quelque part ?

            La porte de la chambre s’ouvrit et Abby se mit à me sourire aimablement.

― Il va arriver, m’assura-t-elle. Je dois aller faire… quelques achats de dernières minutes. Je peux te laisser ?

            J’acquiesçais et elle enfila son manteau rouge. A peine eut-elle passé le pas de la porte que celle de la chambre s’ouvrit à nouveau mais sur Will cette fois-ci. Il vint s’assoir sur le bras du fauteuil en face de moi sans même un regard puis, en expirant bruyamment, il se tourna vers moi pour me demander ce que je voulais.

― Je suis venue pour entendre ce que tu as à dire, annonçais-je sans me laisser démonter par son attitude.

― Je n’ai rien à te dire, lâcha-t-il sèchement presque immédiatement.

― Hier, continuais-je, tu as voulu me parler, quelque chose à propos d’Abby et toi…

― C’était hier, ça n’a plus d’importance maintenant.

            J’insistai, lui faisant comprendre que je voulais tout de même savoir et il me détailla comme pour m’analyser. Il dut comprendre que je n’allais pas partir tant qu’il ne m’aurait rien dit car il finit par remuer légèrement de sa position.

― Abby et moi, commença-t-il en posant son regard sur moi, nous… sommes heureux, ensemble.

            Je crus d’abord avoir mal entendu puis je me rendis compte que ce qu’il venait de dire était tout à fait logique. C’était certainement mieux pour moi vis-à-vis d’Abby, même si ce n’était pas ce que je voulais entendre au fond.

― Alors tu ferais mieux de t’occuper de ton propre bonheur plutôt que de t’embêter avec ça.

― Qui as dit que je n’étais pas heureuse ?

            Ma question eut l’effet escompté car il resta complètement pris au dépourvu sans savoir quoi répondre. Sans doute frustré, il se leva froidement.

― Tu devrais rentrer et te préparer.

            Me préparer ? De quoi parlait-il ?

― Au cas où tu aurais perdu toute notion de temps, nous sommes le vingt-quatre aujourd’hui. Nous allons tous manger au restaurant.

            Je n’avais même pas vu les jours passer.
― Je suppose qu’il est trop tard pour acheter des cadeaux maintenant…

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dimanche 25 décembre 2011